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Ludwige Demea : la pâtisserie toujours, malgré des détours

Portraits | 0 commentaires

Posté par Communication

17 novembre 2022

Ludwige Demea présente un parcours atypique, lui qui a d’abord opté pour un BTS Transport et prestations logistiques. Le Guadeloupéen a travaillé dans ce secteur pour des questions pratiques. Finalement, il a choisi la pâtisserie, sa passion, un choix logique. Désormais entrepreneur, il espère ouvrir, d’ici l’an prochain, sa première boutique.

  1. Zigzag

« J’ai obtenu mon BTS en 2013, mais j’ai eu du mal à trouver un emploi dans ma branche. J’ai enchaîné les petits boulots, avant de décider d’étudier la pâtisserie. En 2016, j’ai effectué un CAP à l’URMA à Saint-Claude en un an au lieu de deux, en faisant mon apprentissage chez David Vignau. Une fois diplômé, j’y ai travaillé pendant six mois, avant de rejoindre la boulangerie So, puis la Maison Kayzer.

En 2019, je suis parti dans l’Hexagone et j’ai travaillé dans la logistique durant deux ans, car le poste était bien payé. Je continuais à réaliser des pâtisseries, mais pour le plaisir. Ensuite, j’ai déménagé à Lyon et j’ai opté pour ma passion. J’ai occupé un poste dans la boutique Aux Merveilleux de Fred, puis chez Sève, un très grand maître chocolatier pendant six mois. »

  1. Lélision

« Je suis rentré en Guadeloupe fin 2021. Pendant trois mois, j’ai travaillé au sein de la boulangerie de Yoann Nollin, mon ancien maître d’apprentissage. Cependant, comme mon projet était de créer mon entreprise, j’ai lancé Lélision Pâtisserie, début 2022.  J’ai une activité de livraison de box de délices. D’ici 2023, j’espère pouvoir ouvrir ma boutique en Guadeloupe. »

  1. Créativité

« Je me définis comme un pâtissier moderne. J’aspire à réaliser des entremets qui tendent vers une modernité visuelle : trompe-l’œil, décors novateurs, etc. Voilà pourquoi j’aime beaucoup les Français Amaury Guichon et Cédric Grolet, et également Johan Martin, avec lequel j’ai eu la chance de faire une formation en viennoiserie durant trois jours. 

Le visuel est d’autant plus important que nous sommes dans un monde instagrammable. Les gens veulent une pâtisserie agréable à photographier, qui leur donnera envie de partager sur les réseaux sociaux et de goûter. »

« En Guadeloupe, il n’y a pas assez de partage de savoir-faire, de techniques utiles, pour développer le monde de la pâtisserie. C’est la raison pour laquelle j’ai à cœur de transmettre ce que j’ai appris, via des formations aux demandeurs d’emploi. »

Instagram : @lelision.ld

Légende portrait : « Ma pâtisserie préférée ? Je ne saurais dire. J’ai découvert nombre de saveurs que je ne pensais pas apprecier. Au final, j’aime un peu tout. »

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