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Firmine Richard : « Je ne suis pas un fin gourmet »

Témoignages | 0 commentaires

Posté par Communication

19 janvier 2022

Nous avons parlé cuisine avec Firmine Richard, qui nous a avoué ne pas aimer cuisiner. Et cela a donné lieu à un entretien plutôt savoureux.

« Je ne sais pas si je suis la bonne personne pour parler de ça. Je ne suis pas une bonne cuisinière d’une part, et de l’autre, je cuisine surtout par nécessité. » À première vue, notre échange avec l’actrice Firmine Richard était quelque peu mal engagé.

« Oui, j’aime manger mais je ne sais pas si c’est ma priorité. Je mange par nécessité. Je crois que je ne suis pas ce qu’on appelle un fin gourmet. Je suis même étonnée d’avoir des kilos en trop ! »

Doit-on forcément être un chef en herbe pour parler cuisine ? Rien n’est moins sûr. Nous avons tous des relations différentes à la nourriture. Mais nous devons tous, à un moment ou à un autre, passer à table. Après plusieurs minutes à discuter, quelques souvenirs de cuisine semblent finalement remonter à la surface.

« La cuisine antillaise reste chère à mon cœur »

« Ma mère aimait bien cuisiner », confie celle qui a grandi à Pointe-à-Pitre. « Le plat du dimanche, chez nous, c’était poule et riz-haricots rouges. Nous avions un poulailler et ma mère tuait souvent une poule ce jour-là. J’aimais aussi beaucoup son roussi de porc parce que j’aime bien avoir le gras et la couenne du porc. »

Spontanément, Firmine Richard nous parle également d’un plat qu’elle a souvent mangé dans son enfance, chez sa voisine cette fois. « J’allais manger des dombrés chez une voisine qui avait une famille nombreuse. Ma mère, elle, n’en faisait jamais à la maison. Ce sont ces plats-là qui me restent en mémoire. La cuisine qui reste chère à mon cœur c’est la cuisine antillaise, la cuisine de mon enfance. »

Alors qu’elle a 18 ans, Firmine Richard s’envole pour Paris, et découvre un tout autre univers culinaire. « Ma mère aimait bien les plats français. Le lapin à la moutarde notamment. Elle faisait bien tout cela. Moi je ne suis pas comme elle. La cuisine française est agréable à voir, à l’œil. Elle est jolie au regard, mais au goût ce n’est pas ce qui m’attire. Je trouve la gastronomie française un peu fade. Nous avons été élevés à mettre des épices dans tout. Je suis habituée à manger épicé, bien relevé. J’ai été élevée là-dedans. »

Saveurs péyi

Firmine Richard, qui « mange de tout » et se dit « curieuse de goûter » ce qu’elle ne connaît pas, avoue avoir une préférence pour la cuisine indienne et africaine, riches en épices.

Autre plaisir pour la comédienne, rentrer au péyi et retrouver des saveurs connues. « Quand je suis en Guadeloupe, je ne mange que local ! C’est la moindre des choses. On peut me donner à manger du poisson tous les jours. Je ne viens pas en Guadeloupe pour manger un steak et des frites ! »

Attentive aux nouveautés proposées sur l’île, Firmine Richard est « toujours prête à encourager les chefs locaux ». « Je suis sensible à tout ce que fait notre jeunesse en ce moment. Tous les talents antillais qui se font connaître ou qui sont reconnus m’interpellent. Cette jeunesse qui ose m’intéresse. » 

Clémence Apetogbor

Le prochain établissement que Firmine Richard entend découvrir ? Celui de Jimmy Bibrac, primé au Concours de la meilleure recette de France 2020. En photo, son fameux « Amour tourmenté.

Alors que les salles de cinéma rouvrent, il était tentant de demander à une comédienne comme Firmine Richard, si elle était ou non amatrice de popcorn. « Oh non ! Je déteste ça les gens qui mangent du popcorn au cinéma. Si quelqu’un en mange à côté de moi, je me déplace. Mais quelques fois, il m’arrive d’avoir envie de popcorn. Dans ces moments-là j’en achète quand je sors et je le mange dans ma voiture.

 

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