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Café, cacao, vanille : de l’or dans nos montagnes

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Posté par Communication

28 mars 2021

Plus de plantations, plus de productions, plus d’exportations. L’équation est simple pour le Syndicat Agricole des Planteurs de Café, de Cacao et de Vanille (SAPCAV), qui lance un vibrant appel aux Guadeloupéens, par la voix de l’un de ses acteurs majeurs, Philippe Chaulet, le co-gérant de Café Chaulet : « plantez, replantez, relancez des plantations afin que nous puissions notamment faire en sorte que notre exceptionnel Café de Guadeloupe Bonifieur soit à nouveau présent sur la scène internationale ».

Pour le syndicat, la Guadeloupe doit redevenir cette grande terre de production de café, de cacao et de vanille qu’elle fut à une époque, exploiter ce potentiel économique qui a été trop longtemps délaissé. « Nous avons de l’or dans nos montagnes ! Les actifs guadeloupéens doivent réaliser qu’ils peuvent obtenir un complément de revenu conséquent en relançant les plantations, affirme Philippe Chaulet. Toutes les familles de la Côte-sous-le-vent possèdent des terres dans la montagne. Il s’agit de retailler et de replanter pour obtenir ensuite de belles récoltes. »

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Se lancer dans la culture du café peut en effet rapporter gros. « Un hectare de café bien géré permet de produire 600 kilos de café vert. A 15 euros le kilos, cela veut dire que vous obtiendrez 9 000 euros de revenus par an », précise Philippe Chaulet. Et à cela, viendront s’ajouter les sommes des ventes du cacao et de la vanille. En effet, il est conseillé d’allier les trois cultures et même de privilégier le jardin créole traditionnel à la monoculture, parce que « tout ce qui est planté y pousse mieux, de manière exceptionnelle ».

Pour obtenir ces milliers d’euros par année, l’effort est minime, puisqu’il ne faut que quelques jours de travail par an pour nettoyer les sols, planter, récolter, laver et mettre à sécher les récoltes. Simple et très rémunératrice, cette agriculture de niche possède ainsi tous les atouts pour séduire nombre de Guadeloupéens ayant déjà une activité professionnelle.

Le syndicat croit fermement en son projet de relance. « Nous sommes en train de signer des partenariats avec des gros investisseurs pour qu’ils nous aident à réinstaller de planteurs, à leur fournir les outils industriels. » Sur le long terme, il s’agit également de former des jeunes dans le domaine afin qu’ils prennent un jour la suite.  

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Quant aux productions de café à venir, la demande sera au rendez-vous. En effet, le syndicat a une ambition majeure :  que le Café de Guadeloupe Bonifieur soit exporté, vendu aux quatre coins de la planète. Philippe Chaulet explique : « nous n’avons peut-être pas les plus belles plages au monde. Cependant, nous avons notre café qui est rare et reconnu comme l’un des meilleurs. Mon rêve est que dans des lieux exceptionnels soit bu notre café exceptionnel ! »   

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