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Au cœur de la Soufrière, Sainte-Lucie attise les appétits

A l'international | 0 commentaires

Posté par Communication

19 janvier 2022
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Photo Riviera du Levant

Par Marc Lesdema

Au-delà de ses « Friday Nights », Sainte-Lucie nous invite à une cuisine authentique, empreinte de simplicité.

Les Européens découvrent en 1502 les charmes de Louanalao/Hewanorra (respectivement nom Arawak et Caraïbe de l’île signifiant « île aux iguanes »), petite île des Caraïbes située au sud de la Martinique. Baptisée Sainte-Lucie, elle sera d’abord française, puis anglaise, avant de prendre son indépendance en 1979. Elle est, avec l’Irlande, le seul État possédant un nom féminin. Elle a fait de la salade de bananes vertes « fig » cuites et de la chiquetaille de morue son plat national. Un mets simple, empreint de rusticité et à valeur mémorielle, puisqu’il était récurrent chez les Afro-descendants de l’ère post-esclavagiste.

Au sud de l’île, rustique, on retrouve la Soufrière et ses sources chaudes, mais également de nombreuses plantations de cacao. L’or des Incas, comme l’appelaient les conquistadors espagnols, est à l’origine de toute une gamme de produits bien-être et de recettes autour du chocolat. Sainte-Lucie en a fait un produit phare de son tourisme et de nombreux établissements proposent des expériences touristiques autour du cacao. Cependant, il n’est pas possible de penser chocolat sans déguster le fameux « cocoa tea » (prononcez coco ti), un chocolat chaud fait à partir du cacao torréfié, d’épices et de sucre, avec parfois une pointe de lait. Les nombreux fours en pierre volcaniques comme chez Zeb Bakery à Laborie vous feront découvrir un pain cuit au feu de bois qui se mange chaud et se suffit à lui-même.

Au nord, Gros Ilet, lieu festif, est connu pour ses nocturnes du vendredi qui n’ont rien à envier à Ibiza. Là, vous trouverez assurément un plat rare : la fricassée de tortue. Je vous conseille de l’associer avec des fameuses « breadfruit balls », des croquettes de fruit-à-pain, le tout accompagné de la bière nationale Piton, une lager qui rappelle les pitons, emblèmes de l’île. La boisson sans alcool phare est le Seamoss, une algue que l’on fait bouillir avec des épices pour en sortir une boisson énergisante et particulièrement nutritive.

La cuisine sainte-lucienne est aussi internationale et ses nombreux hôtels haut de gamme et restaurants de standing, tel Orlando’s Restaurant and Bar, vous accompagneront dans votre voyage. À Balenbouche Estate, vous pourrez retracer l’histoire de l’île, de l’époque pré-colombienne à celle de l’esclavage. Du sucre au cacao, ce guesthouse familial est un incontournable de l’histoire culinaire de Sainte-Lucie.

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Ecrasé de “fig” (poyo/ti nain), achard de poisson salé et salade de papaye mi-mûre. Boisson : Seamoss au lait de coco et à la passion avec des notes de gingembre. Photo credits:@ travel_often767, Smiles of Gourmets

Marc Lesdema est un hacker culinaire basé à la Dominique. Il est le propriétaire de « M », un restaurant qui propose une cuisine fusion caribéenne.

Facebook, Instagram, Twitter : @smilesgourmets

 

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