Connaissez-vous la métaphore du colibri ?
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu.
Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? »
Le colibri lui répondit alors : « Je le sais, mais je fais ma part. »
La légende raconte que chaque animal, se sentant alors concerné, « fit sa part », chacun à sa manière et que la forêt fut sauvée.
Une recommandation, un sourire, une porte ouverte, une facture honorée. Prendre conscience du rôle que nous avons tous à jouer. Faire sa part, tout simplement.
Le colibri huppé est appelé Fou-fou chez nous. Et si nous allions notre abnégation à une folie résiliente, celle d’y croire ? Que l’on soit sucrier, pélican ou pik bœuf… Quel que soit notre statut ou notre position. Faire notre part. Aller au cœur de la fournaise et en revenir grandi.
Pas grand monde ne croyait en la sortie de ce numéro de fin d’année… Pourtant, le voilà ! Il est, avant tout, la preuve d’un incroyable acharnement, d’une volonté irrépressible d’y croire. Croire que nous avions notre part à faire. Croire que nous n’allions pas laisser la morosité ambiante gagner.
L’essentiel est de rester DEBOUT ! Maintenant. Demain. Après-demain. Et après après-demain… Voici ce que nous vous souhaitons. Bigidi mé pa tonbé !*
Le titre : ne te laisse pas décourager. *Vacille mais ne tombe pas !