Cette phrase a résonné dans un restaurant où dernièrement j’avais choisi de déjeuner. Elle venait d’un homme qui n’avait pu y être reçu faute de place et de réservation. Cela se déroulait dans un établissement qui ne paye pas de mine : murs en bois, toit en tôle, cuisine créole dans un quartier populaire…

Je crois que le mal est là.

Pour qui nos restaurateurs se prennent-ils ?

Et si nous les estimions justement ?

Et si nous leur accordions le respect qu’ils méritent ?

L’accord des épices d’un colombo ne mérite pas l’estime d’un bœuf bourguignon ? Le punch ne s’aligne pas sur un whisky ?

Pourquoi ce restaurant ne peut-il pas exiger que vous ayez réservé alors que vous l’acceptez ailleurs ?

Pourquoi ? Qui le décide ? Si ce n’est nous-mêmes ?

Accordons à notre cuisine tout le respect et toute la déférence alloués aux autres. Poussons la porte de nos restaurateurs avec la même politesse que lorsque nous voyageons.

L’équipe du magazine Foodîles poursuit son objectif de promotion de la gastronomie, de ses acteurs et de ses actions.

A nouveau, nous étions sur le terrain pour rencontrer restaurateurs, chefs, artisans et tous ceux qui gravitent dans le monde culinaire. Ce sont des passionnés qui font fi des difficultés pour tendre chaque jour un peu plus vers l’excellence.

Nos restaurateurs, nos artisans, nos chefs, aimons-les vivants !