Danseuse et chorégraphe professionnelle renommée, professeure depuis de longues années, à la tête du Centre de Danse et d’Études Chorégraphiques qu’elle a créé en 1990, mais aussi doctorante en anthropologie de la danse à l’Université des Antilles, Léna Blou se distingue par son amour de la Guadeloupe et sa recherche de l’excellence, qui se retrouvent également dans ses préférences culinaires. Focus.
Gourmet ?
Je me considère comme un gourmet, car j’apprécie non seulement le fait de manger, mais aussi le raffinement de tous les éléments qu’implique l’art culinaire. Par exemple, je suis toujours charmée par un lieu se distinguant par sa singularité, sa « personnalité » marquée, grâce notamment à la présence de beaux objets. J’aime aussi que l’assiette soit bien présentée, avec une grande finesse. Quant au plat, je prête beaucoup d’attention au goût des aliments, aux mets qui, selon moi, doivent être fins, onctueux, doux au palais. Ce type de gastronomie me ravit, quel que soit le pays.
Vos préférences culinaires au quotidien ?
Je suis partisane d’une cuisine basée sur des aliments très simples : les racines de très bonne qualité, un avocat fondant comme du beurre, une excellente morue à l’oignon avec un savoureux fruit à pain…
Parmi mes préférences, figure le poisson. Je suis friande du pavé de thon très frais et cru, assaisonné avec des cives, de l’huile d’olive, de l’ail et du piment végétarien. J’aime beaucoup également le saumon à la plancha, avec juste un peu de sel et de poivre.
Selon moi, lorsqu’il est d’extrême qualité, le produit à l’état brut se suffit à lui-même.
Nourriture et danse, cela va ensemble ?
Bien sûr. Manger sainement constitue un médicament, mais aussi confère la garantie d’une grande endurance, une qualité importante pour danser. Je suis dotée d’une bonne constitution et je ne me blesse pas souvent, parce que j’ai toujours mangé équilibré, pas trop salé ou sucré. Il ne s’agit pas de tout consommer en quantité mais plutôt de rechercher la qualité.
Le met de votre enfance ?
La crème de maïs. Quand il pleuvait beaucoup, la crème de ma mère, Doudou, m’attendait toujours à la maison. J’adore ça !
L’art de recevoir
Quand je reçois, je mets tout en œuvre pour que mes invités et moi-même passions un agréable moment ensemble. Mes convives arrivent généralement à 20 heures et repartent à 2 heures du matin, tant ils se sentent bien ! En goûtant les différents plats, ils comprennent que j’ai pris du temps pour les faire. Ils se sentent bien reçus.