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Destination Dakar !

A l'international | 0 commentaires

Posté par Communication

14 juin 2023

Par Murielle Lembert

Juin 2022, je me décide, je pars en Afrique. J’avoue que l’excitation est grande, aussi grande que les 13 000 kilomètres séparant la Guadeloupe, ma terre natale, de Dakar au Sénégal, ma destination finale.

Il est 21h, je peux enfin poser le pied sur le territoire. Maintenant, direction le centre-ville de Dakar. Mes premières images ont été de toute beauté. Voir la ville la nuit, l’éclairage des monuments et la grande place qu’occupent les lieux cultes. Sur ma gauche, le grand stade du Sénégal Abdoulaye Wade (stade olympique de Diamniadio).

Au loin, le monument de la Renaissance africaine (photo 1) surplombe une colline de Ouakam. Cette impressionnante œuvre de 7000 tonnes toute en cuivre nous rappelle qu’« il ne faut jamais oublier là d’où nous venons ». Impossible de rester indifférente devant toute cette histoire…

2h du matin, mon guide me révèle la vraie vie. Je suis surprise de constater le grand nombre de restaurants ouverts aussi tardivement et les animations nocturnes. J’avoue que la faim est venue toute seule face aux bons plats proposés.

Je commence mes découvertes culinaires avec un Tchiof grillé (mérou en Wolof) servi avec du riz blanc, des dés de pommes de terre épicés, une petite salade mixte et une sauce à base de tomate (photo 2). Un vrai délice !

Au cours de mon séjour, j’ai dégusté d’autres plats succulents : le Thiéboudiène (Thiéboudienne) ou tieb bou dien (photo 3), un riz au poisson ou à la viande, par exemple.

Il faut bien également se désaltérer. En apéritif ou pour accompagner le plat, je me laisse tenter par un cocktail de jus de Bouye (fruit du Baobab) et de Bissap (jus d’hibiscus) (photo 4).

Mon expérience gastronomique m’a toutefois rappelé mes origines. Les épices, les cuissons, les saveurs, bien qu’avec des notes singulières, m’ont laissé un goût de retour aux sources et une envie de découvrir de nouvelles régions du continent.

Je vais vous faire une confidence et même une suggestion : « ne vous limitez pas et laissez les gens venir vers vous, soyez curieux ». D’ailleurs, grâce à cela, j’ai réalisé mon propre atelier. La cuisine de mon hôte s’est transformée en laboratoire togolais pour l’élaboration de l’akoumè (pâte de maïs), du fétridessi (sauce gombo), et des kolikos (frites d’igname), généralement accompagnés d’une sauce tomate bien relevée (photo 5).

Richesse, diversité, culture, commerce de tissus, excitation des papilles, dance au rythme endiablé, mode, paysage semi-désertique, taxi, négociation, fête, pirogue… Voilà tous les mots qui me viennent à l’esprit pour résumer brièvement mes souvenirs.

Je vous invite à partir à l’aventure pour vous immerger dans ce cadre plein de surprise.

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  • Wolof : langue parlée au Sénégal
  • – Jerejef : merci
  • – Balma : pardon
  • – Backna : ok

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Guadeloupéenne au parcours atypique, ingénieure Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement (QHSE), je suis toujours à l’affût de nouvelles saveurs culinaires.

Les mets ne me laissent jamais indifférente. Ils peuvent me faire voyager et l’idée de pouvoir les sublimer avec les vins adaptés rajoute du piment. Comme je le dis souvent : « je ne mange pas pour manger ». Il est question pour moi d’une certaine jouissance gustative – plaisir des yeux et des papilles.

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  • Instagram : @l_art_a_table_by_lm

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