Wilem Oulac aurait-il imaginé son parcours il y a quelques années ? À la tête des restaurants TK House et Sushi Thaï Box, il est un chef très demandé, à l’agenda bien chargé. Sa réussite à vitesse grand V, il la doit notamment à ses compétences affirmées et son travail acharné.
- Tout apprendre
« J’ai effectué un CAP cuisine à l’Université Régionale de Métiers et de l’Artisanat, puis un Brevet professionnel (BP), spécialité Arts de la cuisine que j’ai obtenu en 2019. Durant mes études, j’ai eu l’opportunité de partir à Lyon où j’ai découvert différentes écoles de cuisine, rencontré des Meilleurs Ouvriers de France, assisté au concours du Bocuse d’or. Ce voyage m’a été très bénéfique, car il m’a permis d’avoir une nouvelle approche de la cuisine.
Par ailleurs, j’ai effectué des stages dans plusieurs restaurants de Guadeloupe : Le Tourniquet, L’Authentic, Le Sauzens, mais aussi L’Epicure, Le Vancliff. Grâce à mon passage dans ces deux derniers en particulier, j’ai acquis beaucoup de techniques, d’expérience, une maîtrise plus accrue de la cuisine. Je suis devenu chef du restaurant TK House à Baie-Mahault en 2019. »
- Triple ambition
« À travers ma cuisine, je veux réunir les gens, quelles que soient leur culture et leur langue. Je souhaite aussi redonner l’envie de cuisiner en leur transmettant des émotions, parce que je trouve que la vraie cuisine se perd, du fait des produits industriels, des facilités qui existent. Cela doit rester un métier de passion, qui se fait avec la tête et surtout les mains.
Mon ambition à long terme est de devenir Meilleur ouvrier de France. De plus, je souhaite posséder un jour un restaurant 3 étoiles Michelin. Pour ce faire, il faut que je parte en voyage dans des pays clés, afin de découvrir de nouvelles cultures, saveurs, épices, techniques. Il faudra aussi que je continue à gagner en expérience, en maîtrise.
- Management primordial
« Gérer deux restaurants, ce n’est pas facile. Il faut savoir mettre en place des procédures, former les cuisiniers, s’adapter à chaque mentalité, personnalité… Il y a donc un travail de fond pour que la cuisine que j’ai instituée au départ soit respectée et que les clients aient la prestation attendue. »
Mylène Colmar
« Je remercie ma mère et mon frère qui m’ont toujours poussé et aidé. J’ai une pensée pour mes anciens chefs qui ont été durs avec moi, mais grâce à eux, je suis devenu assidu, rigoureux dans mon travail. Merci à mes deux patrons qui m’ont fait confiance pour développer leurs entreprises. »
Instagram : @wilemoulac
Légende mets proposé : Escale en Guadeloupe par la revisite du gombo.
Légende portrait : « Ma cuisine ne s’arrêtera jamais, car j’aurai toujours des saveurs, des épices à découvrir et à marier. »