Pâtissière de formation, Célia Louis est devenue chef par passion. Actuellement salariée au Jiss, restaurant aux belles dimensions, elle propose une cuisine éclectique, de jolis mets faits maison, réalisés avec des produits frais, de saison.
- Métissage
« J’ai des origines guadeloupéennes par mon père, réunionnaises et indiennes par ma mère. Je suis née à Marseille. J’y ai effectué un BAC économique et social obtenu avec mention en 2011, puis un CAP cuisine mention pâtisserie et étude des arts culinaires. J’ai eu une chance que peu ont : j’ai été formée par un meilleur ouvrier de France, M. Merli. De plus, en 2014, j’ai été apprentie à Dock Of The Bay, un grand restaurant à la cuisine bistronomique. L’équipe était sympathique, nous réalisions de beaux plats, ce stage m’a particulièrement marquée. »
- Fait maison
« Ma cuisine est plutôt éclectique, du fait de mon métissage. C’est une cuisine du sud avec des touches caribéennes et asiatiques. J’aime utiliser des produits frais, faire tout maison. Comme je suis pâtissière de formation, je réalise également mes desserts.
Mon premier modèle est Paul Bocuse, pour sa cuisine traditionnelle. J’ai aussi beaucoup de respect pour Alain Ducasse. Ce sont deux grands chefs que j’admire, car ils se sont battus pour arriver là où ils sont. À leur époque, la cuisine n’était pas surmédiatisée par des émissions comme Top Chef. Ils ont donc bien du mérite. »
- Courage
« Avec tout ce qui se passe aujourd’hui, notre métier est difficile. Je tiens à féliciter les jeunes chefs pour leur courage, car ils font en sorte que leur passion, leurs valeurs perdurent. Si je prends mon exemple, je suis maman d’une petite fille et chef dans un restaurant qui fait énormément de couverts, 7 jours sur 7. C’est n’est pas évident, notamment à cause des horaires, des nombreuses heures passées en cuisine. Il faut vraiment être très passionné pour exercer. Notre profession ne se limite pas du tout à ce que montrent les émissions télévisées, elle est très exigeante. Heureusement, j’ai une belle équipe. Sans sa brigade, le chef ne peut rien faire ! »
Mylène Colmar
« J’ai choisi ce métier, parce que la cuisine est, pour moi, une passion depuis toute petite. J’adore créer un plat à partir d’une recette à laquelle j’apporte des modifications, mais aussi recevoir. »
Légende portrait : « J’ai des rêves, de beaux projets dans mon domaine d’activité, que je préfère ne pas dévoiler pour l’instant. »