Stratège, pragmatique, solidaire, la Région Guadeloupe est un soutien majeur des acteurs de la restauration, de la production locale, de l’agro-transformation et de tous les secteurs liés. Cheffe de file du développement économique, la collectivité régionale entend les accompagner, de manière forte, afin qu’ils puissent faire face aux défis posés par la crise induite par la Covid-19 et continuer à être des piliers d’une croissance durable et pérenne, au bénéfice de tous les Guadeloupéens. Focus via des axes clés.

Relancer grâce au fonds régional de résilience

Face au grand nombre d’entreprises rencontrant des difficultés de trésorerie du fait de la crise, la Région Guadeloupe a mis en place une aide sous forme d’avance forfaitaire remboursable, sans garantie et à taux zéro, sans contrepartie bancaire exigée, sur la base du chiffre d’affaires hors taxes (HT) du dernier exercice clos. Sont concernées les entreprises comptant jusqu’à 20 salariés inclus et dont le chiffre d’affaires est compris entre 50 000€ et un million d’euros HT.

Le montant de cette aide sera compris entre 10 000 et 50 000€ maximum par entreprise. Le remboursement s’effectuera sur une durée de 5 ans, avec un différé de remboursement de 24 mois.

1,2 millions d’euros

C’est le montant octroyé par la Région Guadeloupe aux agriculteurs, aux petites et moyennes entreprises de commercialisation ou de transformation de produits agricoles les plus touchés par les conséquences économiques de la Covid-19 afin de les aider à relancer leur activité. Ce dispositif est adossé au programme de développement rural de la Guadeloupe et de Saint-Martin 2014-2020.

À noter que ce montant total attribué aux 41 bénéficiaires se compose de 1,04M€ mobilisés par la collectivité en qualité d’autorité de gestion déléguée des fonds européens et environ 185 000€ sur ses fonds propres.

Œuvrer pour une Guadeloupe puissance agricole 

La collectivité régionale entend créer un marché d’excellence agricole régional basé sur une plateforme numérique afin de faciliter la rencontre entre l’offre et la demande. Cet axe s’inscrit dans sa volonté de renforcer le développement d’une agriculture raisonnée et biologique et d’augmenter les productions, afin de diminuer la dépendance aux importations et répondre à une demande locale grandissante.

Booster l’agro-transformation locale

La collectivité régionale a décidé d’intégrer deux mesures majeures dans son projet de relance :

– déployer un plan massif de soutien à l’industrie agro-alimentaire afin de partir à la conquête de notre souveraineté alimentaire ;

– développer notre industrie phytothérapeutique en valorisant nos plantes médicinales et aromatiques.

Une « Task Force » bientôt en action

En juin 2021, la Région Guadeloupe a annoncé la création d’une « Task Force » au sein de la Direction de la stratégie et des interventions économiques. Le principe : 15 jeunes sélectionnés selon leur diplôme et leur profil juridique et d’assistant de gestion interviendront auprès des très petites entreprises et des artisans pour les accompagner dans la mise en œuvre et le suivi de leurs projets, afin de bénéficier pleinement du plan de relance.

900 000 euros

Le montant alloué par la Collectivité régionale à l’association des Restaurateurs des Iles de Guadeloupe chargée de répartir la dotation entre 240 bénéficiaires indiqués sur une liste validée en commission permanente. Objectif : que ces acteurs économiques puissent maintenir leur activité durement touchée par la crise Covid-19.

Accompagner les pêcheurs et les agriculteurs au sein de leur organisation professionnelle

La collectivité régionale a alloué deux soutiens financiers majeurs suivant sa volonté que les acteurs du monde agricole et de la pêche se voient proposer conseils et aides administratives :

• 126 000 euros à la SICA Les Producteurs de Guadeloupe (LPG) afin que ses membres bénéficient d’un service de conseils techniques leur permettant de réaliser un diagnostic global de système de production ;
• 100 000 euros au Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins des Îles de Guadeloupe (CRPMEM IG) pour qu’il mette en place un service d’assistance administrative favorisant la structuration des entreprises concernées.

Développer la pêche et l’aquaculture

La Région Guadeloupe entend également œuvrer pour le maintien des activités à travers un programme pluriannuel de sauvegarde et de solidarité, intégré à son plan de relance. Parmi les priorités fixées, citons :

– l’accompagnement des entreprises dans leurs investissements productifs par le biais des dispositifs d’aides régionales et du fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche.

– la mise en œuvre du plan de renouvellement de la flotte de pêche, ce qui offrira de nouvelles perspectives à la filière de la construction et de la réparation navale locale. 

Ainsi, 16 entreprises de pêche bénéficieront d’un soutien pour réaliser leurs investissements à hauteur d’un montant total de plus de 160 000€. Rappelons que le taux d’aide peut aller jusqu’à 75% du projet avec une bonification de 3000€ pour les pêcheurs de moins de 40 ans. Par ailleurs, deux dispositifs exceptionnels ont été mis en place en 2021 par la Région Guadeloupe pour soutenir ces filières en difficulté :

• dispositif de compensation des surcoûts pour un montant total de 174 000€ pour 45 dossiers déposés dans le cadre du Plan de Compensation des Surcoûts du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche ;
• dispositif d’aide exceptionnelle à 504 marins-pêcheurs pour un montant global de 1,7 M€.

Focus sur Marie-Galante

La collectivité régionale souhaite mettre en place un plan de relance permettant d’assurer le maintien de l’usine de Marie-Galante, la relance de la canne et par voie de conséquence, des emplois et de l’activité économique qu’elle génère. Ce plan devra prévoir une augmentation significative des volumes de cannes cultivées et des modalités de rémunération des planteurs.

D’autre part, la Région Guadeloupe est prête à s’engager financièrement concernant les 2,2 millions d’euros nécessaires pour la restructuration de l’abattoir de Marie-Galante. Seule condition : les acteurs de la filière doivent s’organiser et s’impliquer dans la gestion du nouvel outil. Pour rappel, à l’initiative de la Chambre d’Agriculture et avec le soutien de la collectivité régionale, une Société coopérative d’intérêt collectif « Abattoir de Marie-Galante » a été créée. Son objectif : favoriser le développement de la filière de l’élevage dans l’île.

À noter que la collectivité régionale a financé à 100% l’étude de définition des travaux de rénovation de l’abattoir et s’est engagée à financer les travaux de modernisation de l’outil.

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