Son talent pour la pâtisserie, Christelle Dinane l’a découvert sur le tard… Grâce à la crise Covid-19, en 2020. À l’époque, la Guadeloupéenne se met derrière les fourneaux de manière plus assidue pour relever un challenge entre amies, durant le premier confinement en France. Un an plus tard, ses merveilles gourmandes, aux saveurs locales, font l’unanimité. Ses clichés publiés sur son compte @amourdesaveur sur Instagram mettent l’eau à la bouche. Focus en 5 points clés.
- La pâtisserie, un loisir passionnant
« Je suis infirmière depuis 2010, en libéral depuis 2014. C’était une vocation, car j’ai toujours aimé soigner, mon père m’a donc suggéré de passer le concours. Comme nous sommes plusieurs dans le cabinet, j’ai la chance de ne pas travailler tous les jours, ce qui me permet d’avoir du temps pour ma vie de ma famille, le sport et la pâtisserie. ».
- Au départ, un simple défi…
« Pendant le premier confinement, en 2020, avec mes copines, nous nous étions lancés comme challenge de nous envoyer des photos des plats que nous cuisinions. C’est comme cela que je m’y suis mise, parce qu’auparavant, je ne faisais pas du tout de pâtisserie. Je n’étais d’ailleurs pas équipée. Dès que j’avais une idée, je listais ce dont j’aurais besoin et j’allais en magasin pour acheter des ustensiles.
J’ai été attirée par le sucré, un univers que je ne connaissais pas du tout, contrairement au salé. En effet, j’ai appris à cuisiner avec ma grand-mère, je sais donc réaliser des plats antillais et je n’ai jamais pensé à les revisiter. »
Entremet, avec un croustillant coco en base, en insert un crémeux passion et une compotée d’abricot péyi, l’ensemble étant enrobé d’une mousse vanille. Sur le dessus, il y a une ganache coco. Photo Philippe Hurgon.
- Inspiration toujours au rendez-vous
« Quand je vais au marché, je vois des fruits et une idée me vient. Puis, je cherche des associations de saveurs, je réfléchis beaucoup à ce que je pourrais marier. Comme je ne maîtrise pas encore toutes les techniques, je vais ensuite sur internet pour m’en inspirer. Néanmoins, je ne suis jamais une recette de A à Z. Je fais des mélanges, des créations.
Au début, je stressais, je ratais, certains gestes – comme le pochage – qui ne sont pas évidents. Toutefois, au fur et à mesure, je me sens plus à l’aise. »
- Succès encourageants
« J’ai à chaque fois des retours positifs, ce qui est très encourageant. La première fois que j’ai fait goûter un gâteau à une vingtaine de personnes en même temps, c’était en janvier dernier, lors de l’anniversaire de ma tante. Les gens étaient émerveillés par la présentation et le goût. Cela m’a fait plaisir et chaud au cœur. Que les gens adhèrent est très gratifiant !
Le visuel est très important. Parfois, je l’imagine avant de me lancer. D’autres fois, l’idée me vient sur le moment, en fonction de l’inspiration. »
- Un talent inexplicable
« J’aime tout faire dans la pâtisserie. Tarte, entremet, simple gâteau, layer cake… Je touche à tout. J’ai beaucoup progressé en un an, mais il me reste encore énormément à apprendre. Lorsque j’habitais chez mon père, je fabriquais des gâteaux qui ne ressemblaient à rien. Mon père m’a toujours encouragée. Il mangeait mes réalisations même lorsqu’elles n’étaient pas bien cuites. (rires) Du moment où je m’y suis mise, j’ai progressé. Je m’améliore de jour en jour, j’apprends. Dans la pâtisserie, il y a tant de possibilités que je ne fais jamais le même mets et je ne peux pas m’en lasser. »
Une pâtisserie fraîche et délicieuse. Photo Philippe Hurgon
Légende –
Focus sur @amourdesaveur sur Instagram
« Je faisais énormément de photos, car j’essayais de travailler le visuel de mes pâtisseries. Je me suis dit que cela serait bien d’avoir un support où je pourrais retrouver toutes mes photos. J’ai donc créé mon compte sur Instagram qui est uniquement dédié à mes réalisations. C’est comme un catalogue et un bon moyen de me rappeler ce que j’ai déjà fait.
